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Thebookedition
ISBN : 978-2-9544472-8-5
En 418, quand commence notre récit, on élit le pape Boniface 1er et l’antipape Eulalien, leurs partisans s’affrontent dans Rome.
L’empereur romain Honorius exile Boniface puis le rappelle. D’un autre côté, il interdit aux Juifs le barreau et le Sénat, l’armée et les services publics. Quand aux puissants Wisigoths d’Aquitaine, ils sont autorisés à fonder leur royaume...
Notre Wolfram est éduqué et initié par les meilleurs maîtres. On fait de lui un écuyer destiné à la chevalerie et à la grande magie. La vie est heureuse dans ce Burg où chaque habitant est un ami... jusqu'au jour où survient un colporteur qui sème le trouble dans les esprits. Les dissensions sont telles que des clans se forment, des ravins se creusent. Le Grand Conseil débat une fois encore sur la nécessité et/ou le péril d'accueillir des étrangers dans une société bien établie. La rupture semble inexorable, et nos amis envisagent de partir sur les routes à la recherche d'un autre havre... qui leur apportera bien d'autres surprises.
Les Germains sont tous un mélange des "Grandes Migrations". Les Sillings (Vandales) ici représentés sont des nomades qui s'établissent. Certains migrent encore, migrent toujours. D'autres trouvent Burg à leur pied. La réflexion sur l'accueil des migrants est récurrente dans la trilogie de Wolfram commencée en 2012 (comment ne le serait-elle pas !). Cette situation perpétuelle ne peut se régler d'un coup de baguette magique, et les avis contradictoires n'en sont pas moins respectables.
Laissons-nous emporter dans un monde abandonné par les historiens.
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C'est ici le TOME 3 de cette "trilogie" consacrée à Wolfram.
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D'aucun veulent croire que le symbole de la Trinité est une révélation chrétienne, alors que de nombreuses traditions l'employaient bien avant qu'on ait évoqué le Christ. Il est même étonnant de ne voir le monde et l'histoire que par le prisme des envahisseurs, et des chrétiens des 12ème et 13ème siècles par exemple.
Qu'importe que le christianisme serve d'arme pacificatrice aux Romains, restent toujours ces "barbares" qui ne veulent entrer dans la civilisation qu'on leur impose.
Épopée d'André Gobry - Tome 3