« Ce serait trop facile de dénigrer l’ensemble des médecins, des soignants, des personnels hospitaliers, de la gestion de l’hôpital… Ce serait facile, idiot, injuste. Certains de ces professionnels ne méritent pas du tout qu’on les fustige. D’autres sont à la limite, faisant ce qu’ils peuvent dans cette pétaudière de la Santé Publique. D’autres encore se dénigrent eux-mêmes par leurs actes et leurs paroles. »
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« Que ce soit dans n’importe quel domaine, des élus incultes et sans connaissance du terrain décident pour tous. On voit les ravages commis dans la culture, l’éducation, la santé, le travail, la gestion du patrimoine, l’aménagement des communes, la gestion du quotidien des Français… Il serait grand temps de consulter les employés des collectivités locales et de faire un grand livre des maltraitances commises sur les personnes, et des extravagances sur les biens communs qui leur ont été confiés. »
« Quel bonheur de n’avoir jamais été atteint de maladies invalidantes, dégénératives, de pathologies graves… pour l’instant ! Il est d’autant plus aisé de disserter dans un apparent détachement, une presque objectivité. »
« Un bon médecin est toujours un soignant qui écoute la parole et le corps, prend son temps, comme un détective pour mener son enquête. Il n’hésite pas à admettre son errance ou son erreur, à la mettre en question de bonne foi. »
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« Même le meilleur médecin peut se tromper, avoir un moment de défaillance, d’inattention, faire une erreur tout simplement. Ce n’est pas rassurant selon les circonstances, mais cela confirme que le médecin est un être humain. Confierions-nous notre santé à une machine ? Certainement non, elle tomberait en panne plus souvent que notre médecin en chair et en os. De plus, il faudrait que cette machine ait été programmée par les meilleurs, utilisée par les meilleurs. Suis-je naïf quand j’ai confiance en un médecin ? Bien sûr, mais comment ressentir autrement ? »
Étonnant comme chaque jour on peut entendre des témoignages apportant de l'eau à ce moulin, et montrant que ce livre n'est même pas le millième de la situation sur le terrain !
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